Adrien David Padlet favorise la mise en commun de documents et d’informations. C’est un outil idéal pour initier les élèves au travail collaboratif. Cet article propose deux exemples d’activités faciles à mettre en œuvre avec cet outil numérique.
Créer un monde nouveau
L’atelier « Du plaisir des mots au plaisir d’écrire » proposé aux pages 162 à 165 du manuel de 5e invite les élèves à créer tout un univers dans une configuration en îlots, chaque activité étant attribuée à un groupe d’élève. On peut facilement tirer profit de l’outil padlet pour rendre cette activité plus efficace. Chaque groupe devra saisir son travail rédigé à l’aide d’un traitement de texte. Les élèves pourront illustrer leur travail par des photographies, des dessins ou des collages, qu’ils devront numériser (à l’aide d’un scanner, ou simplement à l’aide de la fonction appareil photo de leur téléphone). Les documents ainsi créés, ils devront déposer le fruit de leur travail sur un padlet commun à toute la classe. Le monde prendra progressivement forme à mesure que seront créés la flore, la faune, les autochtones, les modes de transport, etc., et que seront déposés sur le mur les travaux des élèves. Une séance finale de découverte de ce monde complet pourra être menée en classe à l’aide d’un vidéoprojecteur, chaque groupe commentant son travail devant les autres.
Organiser un salon littéraire
Dans le manuel de 4e, à la page 117, on propose aux élèves d’organiser un salon littéraire pour partager des lectures cursives. Cette activité peut très facilement être transposée sur padlet, soit pour préparer l’oral et servir de support aux exposés, soit pour créer un espace numérique où les élèves pourront partager leurs impressions de lecture.
Si les élèves veulent présenter à la classe le livre qu’ils ont lu, ils peuvent chacun créer un mur destiné à recueillir les différents éléments de leur présentation. Ainsi pourront-ils faire glisser sur le padlet différents éléments :
– des fichiers textes contenant le résumé du livre ou un passage marquant ;
– le visuel de la couverture ;
– des images servant à composer le portrait chinois du livre ;
– un portrait de l’auteur ainsi qu’un entretien imaginaire (étape 4 de la page 117).
Lorsque les élèves présenteront le livre, ils pourront très aisément naviguer d’un document à l’autre par un simple clic, ce qui facilitera la prise de parole et fixera plus facilement l’écoute de la classe.
Une autre possibilité est de créer un padlet commun à toute la classe, où chacun ajoutera le visuel du livre qu’il a lu et un commentaire pour présenter l’ouvrage. Ainsi pourra-t-on constituer un espace de partage dédié à la critique littéraire. Plusieurs avis sur un même ouvrage peuvent par exemple être confrontés sur le mur. L’émulation suscitée invite les élèves à devenir de véritables lecteurs confrontant leurs points de vue, les options de modération permettant au professeur de garantir la bonne qualité des échanges.
Les possibilités de cet outil sont donc nombreuses, mais toujours très simples à mettre en œuvre, ce qui permet de se concentrer sur l’essentiel : le travail sur l’expression, sur la lecture, et sur le partage des idées en classe ou à la maison, via cet outil.