Représentations de l’espace dans les sciences et les arts (français/sciences physiques, 5e)

Pédagogie, Testé en classe - 13 décembre 2017 par Maxime Durisotti

Coécrit par l’astrophysicien Stephen Hawking et sa fille Lucy, Georges et les secrets de l’univers[1] est un roman de vulgarisation scientifique destiné à la jeunesse. Ayant fait la rencontre de sa voisine Annie et de son père scientifique, le jeune Georges est amené à voyager dans l’univers. Il découvre, entre autres, la nature des corps célestes et l’intérêt de l’exploration spatiale.

Le caractère didactique de l’ouvrage est assumé : illustrations, fiches explicatives et encadrés ponctuent la lecture. Qu’est-ce qu’une planète ? une comète ? un trou noir ? Autant de questions traitées de façon concise et précise.

Parallèlement à l’étude du système solaire, menée en cours de sciences physiques, les élèves ont été invités à réfléchir, en cours de français, sur les représentations de l’espace. Le livre de Stephen et Lucy Hawking a davantage été un point de départ pour des activités de français, un fil rouge, que l’objet d’une étude approfondie.

  • Séance 1 – Découverte

Les élèves ont fait des recherches sur Stephen Hawking afin d’avoir une idée de son métier et de son parcours.

  • Séance 2 – Les types de textes

Le livre ayant pour double mission de plaire et d’instruire, les élèves ont été invités à repérer les différents types de textes présents dans l’ouvrage : récit, dialogue, lettre, définition, légende, fiche explicative. L’étymologie du mot vulgarisation a été vue, ainsi que les mots de la même famille (vulgaire, divulgation, divulguer…).

  • Séance 3 – Les mots de l’espace

Dans un premier temps, les élèves ont fait des recherches sur l’origine du nom des planètes. Par extension, ils se sont renseignés sur l’origine des noms de certains jours de la semaine, ainsi que sur différentes familles de mots : ciel, étoile, astre, espace, cosmos

Dans un deuxième temps, les élèves ont travaillé sur les expressions contenant le mot ciel : le ciel nous tombe sur la tête ; monter au ciel ; l’exclamation Ciel ! ; être au septième ciel ; tomber du ciel ; à ciel ouvert

  • Séance 4 – Le cosmos en peinture

Par groupes, les élèves ont été amenés à réfléchir sur la vision du ciel proposée par quelques artistes en comparant quatre toiles. Les toiles retenues étaient les suivantes :

  1. Anselm Kiefer, Sternenfall, 1995 ;
  2. Jacques Monory, Ciel n° 16, 1979, collection Mac’Val, Vitry-sur-Seine ;
  3. Vincent Van Gogh, La Nuit étoilée, 1889, Museum of Modern Art, New York ;
  4. Adam Elsheimer, La Fuite en Égypte, 1609, Alte Pinakothek, Munich (un bref rappel de l’histoire biblique peut être nécessaire).

L’analyse portait notamment sur le point de vue choisi, la composition, la gamme de couleurs, les proportions du ciel, les techniques de peinture. Un détail comme le rectangle sur la toile de Monory fait réfléchir sur la place de l’homme dans l’univers ; le caractère ondulant de la toile de Van Gogh invite à une comparaison avec la mer.

Enfin, le cahier d’illustrations présent au centre de Georges et les secrets de l’univers prête à une comparaison des représentations artistiques et des images scientifiques.

  • Séance 5 – Écriture

En utilisant le vocabulaire étudié et en s’inspirant des toiles qu’ils ont analysées, les élèves imaginent qu’ils ont voyagé dans l’espace et font le récit de leur aventure. Cet exercice peut être aussi l’occasion de travailler les temps du passé.

[1] Publié initialement en anglais en 2007 ; traduit en français par Frédérique Fraisse chez Pocket Jeunesse en 2007.

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